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Le nombre de sans-abri ne cesse d’augmenter dans les villes, victimes de difficultés sociales et économiques croissantes. Face à cette détresse humaine qui nous entoure, il est du devoir de chacun d’agir à son niveau pour leur venir en aide. Des actions simples du quotidien à l’engagement dans des associations, voici quelques pistes pour leur tendre la main.
Soutenir les associations qui œuvrent auprès d’eux
De nombreuses structures du type association locale luttent au quotidien contre la grande exclusion. En s’engageant à leurs côtés, il est possible d’avoir un impact bien plus important. Le bénévolat dans des soupes populaires, maraudes ou centres d’hébergement est une aide précieuse. Les dons matériels et financiers permettent aussi à ces associations de mener leurs actions vitales de soutien.
On peut également organiser des collectes au sein de son entreprise ou de son quartier, participer à des évènements caritatifs ou relayer leurs appels à dons sur les réseaux sociaux. Chaque petite contribution aide ces acteurs engagés à déployer leurs moyens. Devenir bénévole, même de façon ponctuelle, dans ce type d’associations est aussi une expérience humaine riche. Cela permet de prendre conscience concrètement des parcours cabossés qui mènent à la rue. Un engagement citoyen qui ouvre les yeux et le cœur.
Leur offrir un peu de réconfort au quotidien
Un mot, un sourire ou une parole bienveillante en passant près d’un SDF suffit souvent à illuminer sa journée. Cela leur rappelle qu’ils restent des êtres humains dignes de considération malgré leur situation. Offrir un sandwich, un café ou des vêtements chauds l’hiver participe aussi à améliorer leur quotidien précaire. Ces micro-dons du cœur, à la portée de tous, rendent leurs journées moins sombres. Vous pouvez également leur remettre des kits d’hygiène contenant du savon, du shampoing, des lingettes, un rasoir, etc. Ces produits du quotidien leur sont souvent inaccessibles.
Enfin, selon vos moyens, vous pouvez leur glisser quelques pièces ou billets, une aide directe qui leur laisse le choix de répondre à leurs besoins essentiels. Un sourire, un café, un mot : ces petites choses du quotidien qu’il est souvent d’usage de prendre pour acquises représentent beaucoup pour un sans-abri qui vit dans la solitude.
Sensibiliser son entourage à leur sort
La question des sans-abri souffre encore de nombreux préjugés négatifs infondés. Beaucoup les considèrent comme responsables de leur situation. Pourtant, la grande majorité bascule dans la rue suite à des accidents de la vie comme une séparation ou la perte d’un emploi.
Sensibiliser ses proches permet de faire évoluer les mentalités et de susciter de nouveaux soutiens. On peut ainsi partager des articles ou reportages qui donnent la parole à des SDF, afin de rendre tangibles les difficultés traversées. Il est également possible d’aborder ce sujet en famille ou entre amis, en rappelant l’importance de l’empathie et de l’entraide face à ces situations extrêmes.
Il faut parfois aussi rappeler que n’importe qui peut connaître ce destin tragique suite à une série de malchances. Une précarité qui pourrait nous toucher demain à l’heure de la crise économique. Aucun d’entre nous n’est à l’abri.
S’engager sur le plan politique et citoyen
La question des sans-abri ne pourra trouver de solution pérenne que si les politiques publiques évoluent en profondeur. Au-delà des actions individuelles, il est essentiel de faire entendre la voix des plus fragiles auprès des décideurs.
S’engager sur le plan citoyen et politique peut prendre plusieurs formes. Signer et relayer des pétitions pour un meilleur accès au logement et à l’emploi des SDF en fait partie. Manifester lors de rassemblements permet aussi de donner de l’écho à leurs difficultés. Écrire à ses élus locaux et nationaux pour les alerter sur l’ampleur de ce drama humain les incitera peut-être à prendre des mesures énergiques. Voter pour des partis politiques faisant de l’exclusion sociale une priorité pèsera également dans la balance. Ce sont des moyens d’action à ne pas négliger pour purger la société de ce fléau qu’est l’extrême pauvreté.